Orion Elliherym

Moi

Mon prénom :
Christopher

Mon âge :
18 ans

Mes loisirs :
Les livres, les mangas, la capoeira, le dessin...

Mon personnage

[En construction]

Son nom :
Orion Elliherym

Son âge :
34 ans

Son monde d'origine :
(voir http://totena-rpg.jdrforum.com/le-reste-des-mondes-f43/radamanthys-ou-l-oeuvre-de-genesis-t125.htm#1452 )
Orion Elliherym est originaire de Radamanthys, et plus précisément de Drasah, un univers proche de notre réalité, à cela près que certains êtres et certaines matières ont bénéficié des particules de l'Ancien Temps, ce qui leur a conféré des pouvoirs "magiques" plus ou moins puissants, mais presque toujours authentiques (il y a très peu de répétition réelle dans les pouvoirs de chacun à vrai dire). En l'occurrence dans Drasah, les êtres pensants les plus répandus sont les humains, et seule une minorité d'entre eux possède une concentration de particules assez élevée pour user de leurs pouvoirs.
Les facultés des humains de Drasah sont spécialisées : ils ne choisissent pas leur magie, c'est leur corps qui détermine la magie qu'ils seront capables d'employer.
Orion est né sur Terre, en France, dans la capitale parisienne.

Son aspect physique :
Doté à l'origine d'une morphologie plus adaptées aux déplacements fréquents qu'aux contraintes physiques des combats, Orion possède une silhouette filiforme. Ses muscles fins et élancés peuvent donner l'impression qu'il a la peau sur les os, surtout que ses 1m94 n'aident pas à arranger la chose. Les traits de son visage sont fins mais anguleux, ce qui lui apporte un air malingre. Cependant ses yeux d'un bleu-gris aux reflets vifs et ses cheveux violets mi courts et raides trahissent l'énergie qui parcourt le corps du gaillard.
L'aspect le plus marquant du physique d'Orion demeure cependant toute la partie gauche de son buste, bras compris. En effet la moitié de ses côtes gauches, poumons et pectoraux du même coté, puis omoplate, base du coup, épaule et bras entier sont artificiels. Sur le plan de l'esthétique et du toucher, ils ne trahissent en rien leur coté artificiel tant ils paraissent naturels. Néanmoins ils se parent d'une couleur argentée métallique, qui se dégrade couleur peau là où la chair réelle d'Orion rencontre sa "chair" de métal. Notez qu'il a une épaulette sur l'épaule gauche en permanence, qui lui permet de conserver son bras scellé en l'état. Sans quoi le changement devient radical dans tous les attributs de ses membres artificiels. On se surprendrait même à le confondre pour un ange noir ou un démon...

Coté vestimentaire, Orion porte des vêtements de sa création, pour la plupart. Ceux-ci sont étudiés de façon à ne jamais s'effilocher ou perdre leur couleur; ils sont à peu près aussi résistants qu'un bon kevlar mais peuvent être endommagés. Leur réparation est simple et ne laisse aucune trace. Ils consistent en un pantalon treillis zébré horizontalement, complété d'un t-shirt sans manches à maille abeilles moulant (dont la manche gauche est quasi inexistante) assez court. Par-dessus ces tissus, un long manteau de cuir noir (est-ce vraiment du cuir?) et long à haut col, sans manches. Le pan gauche du manteau (la partie qui tombe sur les jambes) est en cuir, dans la continuité du torse. Cependant le pan droit est fait d'un tissu métallique blanchâtre, tissu qui saint d'ailleurs le buste d'Orion telle une écharpe passée au dessus de l'épaulle. Une épaulette métallique blanchâtre de même est rattachée sur l'épaule de l'homme par son "écharpe".

Sa description psychologique :
Il est certaines personnes dont la personnalité, l'esprit même est fait de deux facettes opposées. Orion est fait du bois de ces individus. A l'origine victime d'une schizophrénie passagère, il se dédouble réellement en deux individus distincts le jour où il libère son bras pour la première fois. En effet celui-ci possède une volonté propre, ainsi l'occasion de s'emparer d'une partie de son porteur ne lui a pas échappé.

Orion-recto possède un tempérament calme, peu émotif. Peu de choses ont de l'intéret à ses yeux, cependant n'allez pas vous hasarder à détruire ce qui compte pour lui... vous vous en feriez un ennemi à vie. Il n'a pas toujours été aussi je-men-foutiste, c'est d'ailleurs l'intéret qu'il portait au monde qui l'avait poussé par le passé à devenir scientifique-archéologue. Mais cette époque remonte à si loin qu'il l'a presque oubliée.
Constamment sur ses gardes, Orion est assez renfermé. Il garde beaucoup de choses enfouies profondément en lui. S'il accepte de détenir pour vous un secret, il emportera probablement celui-ci dans sa tombe, à moins que vous ne lui permettiez de le divulguer. Il est réfléchit et diplomate de nature, ainsi s'il peut éviter la violence quelqu'elle soit, il le fera. Bon vivant lorsqu'il est détendu, Il apprécie bien volontiers de la compagnie, cependant il ne se l'accorde que rarement. En effet il n'accompagne que ceux qu'il estime dignes de détenir sa confiance... or il ne fait plus confiance à personne depuis des années. L'autre raison au fait qu'il ne s'accorde que rarement le luxe de compagnons de voyage est aussi le fait qu'il ait peur... peur de son autre lui.

Orion-verso possède une personnalité bien différente de son original. Parce-qu'il a conscience d'être craint et puissant, il en devient vaniteux, grisé par ses propres capacités. Extravagant et mégalomane sur les bords, c'est un être capricieux et insolent. Il fera très souvent ce qu'il a envie de faire, comme il a envie de le faire, et quand il désire le faire, peu importent les conséquences. Il possède un humour assez cynique, cinglant au possible, en adéquation avec sa personnalité. Cependant la différence principale entre Orion recto et Orion verso est le goût prononcé du dernier pour la violence et le sang. S'il a l'occasion de tuer, il pourrait le faire pour le plaisir, sans hésiter.
Cependant il n'est pas irréfléchi pour autant, ne s'accordant le plaisir de fioritures telles des tortures physiques, mentales ou psychologiques que lorsqu'il est sûr qu'il ne risque pas de représailles sérieuses en face, et si selon lui cela se trouve justifié (attention, les justifications chez lui se trouvent assez facilement ><).

Les deux Orions communiquent constamment ensemble, parce qu'ils sont reliés. L'original tente la plupart du temps de maintenir un maximum son double scellé au fond de lui, afin d'éviter au maximum des problèmes inutiles.. ou des morts gratuites. Cependant lorsque l'autre prend le contrôle, il fait de même, à la fois pour se venger, à la fois pour profiter un maximum de sa liberté. Car il est bien une chose capitale aux yeux d'Orion, quelle que soit la facette, et cette chose est d'être libre.
Notez que Recto et verso n'arrivent respectivement à se sceller que durant 3 jours maximum, à compter desquels ils sont forcés d'échanger les rôles s'ils ne souhaitent pas mourir. Ils peuvent enfin switcher selon leur bon plaisir, voire avoir le contrôle simultanément. Mais ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions où ils ne faisaient qu'un.
Tels des siamois, les deux facettes forment une même pièce... et c'est probablement la raison pour laquelle ils partagent souvent les mêmes doutes, les mêmes réflexions... les mêmes sentiments.

Son passé :
C'était le 9 juin 1975, selon le calendrier humain de Drasah. Paris connaissait des températures étrangement froides, dues aux caprices du printemps : ce dernier refusait au maximum de laisser sa place à l'été.

Il était bientôt 11h57. En tout cas, c'était l'heure qu'affichait la pendule qui trônait au mur Est de la salle d'accouchement. Sur la table au centre, sous les spots à gaz néon, une femme hurlait, entourée de nombre de médecins et d'internes. Parmi eux, le chirurgien en chef, Thomas Ellyherim. Son mari. Son front perlait de sueur, tandis qu'il s'activait avec son équipe à soulager les douleurs de sa femme, et à essayer d'éviter que la situation n'empire.. encore.
Quelques mois plutôt, son épouse, Sarah Ellyherim tombait enceinte de lui. Au début, la grossesse de la jeune femme se déroulait au mieux, ce qui avait le don d'apporter une touche de bonheur à son couple. Cependant des complications étaient apparues peu de temps après la formation du stade fœtal; la température du bas ventre de Sarah avait chuté à plusieurs reprises de manière alarmante, sans explication rationnelle, avant de provoquer des fièvres terribles. A présent, les organes de la jeune femme étaient fragilisés par tant de chauds-froids. Et voilà que le bébé arrivait prématurément, à 6 mois et quelques jours au lieu des 9 mois classiques.
Thomas savait que la législation en vigueur en France interdisait que des patients soient opérés par des proches parents faisant partie du corps médical. Cependant il n'avait pu se résoudre à accepter qu'un de ses confrères s'occupe de celle qu'il considérait comme son soleil... Elle était sa raison même de vivre, celle pour son coeur de battre, pour ses veines de palpiter, pour son être d'exister. Si elle mourrait entre les mains de l'un d'eux, il tuerait ce dernier, il en était certain... Ainsi il avait préféré enfreindre la loi au péril de sa propre vie, pourvu qu'il puisse la sauver.
Cela faisait près de trois heures qu'ils étaient entrés dans cette foutue salle, et il tenterait tout pour que Sarah n'en sorte pas les deux pieds devant. Le moment clé arriverait bientôt... la question était donc de savoir s'ils seraient prêts à sauver la jeune femme à ce moment là.
L'espace d'une minute, Thomas interrompit ses opérations. Il apposa sa main sur celle de Sarah, dont les larmes de douleur marquaient le visage. Elle serra sa main avec force, avec l'intensité de l'espoir et du désespoir...

-Mon amour... murmura-t-elle entre deux hoquets de douleur.

Les yeux bleus froids de Thomas se plongèrent dans ceux de Sarah. Ils étaient animés d'une drôle de lueur, que seule celle-ci pouvait comprendre.

-Je suis là, ne t'inquiète pas. lui dit-il avec douceur.

Il voulait la rassurer par sa présence. Il refusait d'admettre le risque grandissant... mais elle savait déjà. Elle reprit lentement, plissa les yeux.

-J'ai une promesse à te... AAAAGH! ... Je veux que tu me fasse une pr... une promesse!

Le sang de son bas ventre, qui s'était stabilisé, reformait lentement une auréole sur les linges stériles sur lesquelles reposait Sarah. Les yeux de Thomas s'embuèrent peu à peu, mais il conservait la tête froide. Il reprit son activité aussi tôt, répondit d'une voix vibrante à sa femme :

-Ce que tu voudras. Mais après l'accouch...

-Ecoute moi!.. Je n'ai plus beaucoup de temp.. RAAH! un filet de sang coula de ses lèvres charnues, bientôt nettoyé par les soignants. Elle poursuivit lentement, avec difficulté : C'est la plus importante des choses que je puisse te demander... c'est la dernière.

Le chirurgien demeurait silencieux. Les larmes commençaient à venir au coin de ses yeux, tandis que sa femme parlait. Il avait compris que c'était inéluctable.

-Promet-moi que tu aimeras notre fils... promet-moi que... tu ne le blâmeras pas. Ce n'est pas sa faute... RAAAAGH!

Une larme coula sur la joue masquée de Thomas. Il réprimait ses tremblements : il irait jusqu'au bout. Le bas ventre de Sarah était presque ravagé... Elle ne survivrait pas.

-Je te le promets.

Et sur ces mots, Sarah sourit. Elle ferma les yeux un instant, prit une profonde et douloureuse inspiration... et contracta. Les soignants crièrent à la jeune femme de pousser, son mari posa son regard azuré dans celui violacé de son épouse.

-...Tu es prête?

-je le suis... ne t'inquiète pas. murmura-t-elle, avant de recontracter.

Alors les larmes de Thomas coulèrent librement, tandis qu'il encourageait Sarah d'une voix vibrante et forte :

-POUSSE MA CHERIE! ALLEZ POUSSE!!!

La seule chose qu'il pouvait faire à présent était de la soutenir jusqu'à ce que le bébé sorte... jusqu'à ce que la vie la quitte. Sa vie s'échapperait petit à petit, jusqu'à ce que naisse l'enfant. Bientôt Sarah hurla de toutes ses forces, mettant tout ce qu'elle avait d'existence, d'âme dans ce dernier effort. Puis un calme dans la salle, bientôt ponctué par les petits cris d'un bébé. Et le dernier sourire de la jeune femme, dont le visage se déridait enfin de ses douleurs pour arborer un air serein... et les yeux de Sarah qui se scellaient pour l'emmener dans un sommeil éternel.
Une interne tenait le fils de Thomas dans ses mains, tandis que celui-ci s'approchait du visage de son épouse. Il passa une main douce sur sa joue...

-Fais de beaux rêves, mon amour. murmura-t-il avec douceur, caressant le front de Sarah.

Puis il déposa un dernier baiser sur ses lèvres... le dernier qu'il aurait jamais l'occasion de lui offrir.
Lorsqu'il se redressa, un triste sourire ornait son visage. Une douleur incommensurable pouvait se lire dans ses yeux, qui perlaient toutes les larmes de l'amour qui l'habitait.
Bientôt son sourire s'effaça, ses membres furent pris de spasmes. Les internes voulurent s'approcher pour le réconforter...

Il était 13h00, selon l'horloge murale de la salle d'accouchement. Un homme hurla toutes les tripes de son être, répandant le mal qui lui avait arraché le cœur à travers l'hôpital Ambroise Paré.
Cet homme avait fait une promesse à sa défunte épouse... mais parce-que son enfant avait pris la vie de celle-ci, il accabla le nourrisson d'un fardeau terrible. Le fils de Thomas s'appellerait Orion, tel le chasseur mythique... parce-que son nom le condamnerait à vivre en prenant les vies des autres, comme il avait pris celle de sa mère à la naissance.

Orion fut élevé en ne manquant de rien... sauf peut être de l'amour de son père. Thomas avait fait des efforts pour respecter la mémoire de Sarah, mais il n'était pas parvenu à considérer son fils autrement que comme l'être qui lui avait enlevé sa femme. L'enfant ne comprenait pas la froideur de son père, d'ailleurs il ne comprenait pas non plus pourquoi il n'avait pas de mère : il était trop jeune.
Pendant près de 6 ans, Thomas trouva refuge dans son travail, délaissant quelque peu son fils aux mains de nourrices et servantes. En effet les ressources financières de la famille Ellyherim étaient immenses... Orion eut donc l'occasion de grandir dans ce que l'on pourrait appeler une prison dorée. Prison dorée car le gosse ne fréquentait d'autres enfants : il résidait dans le manoir familial dont avait hérité Thomas par ses parents. Les seuls enfants avec lesquels il avait l'occasion de sympathiser étaient donc les rejetons des nourrices, que leurs mères amenaient de temps en temps au manoir Ellyherim lorsqu'elles n'avaient pas d'autre alternative.
Il n'était pas non plus en mesure d'en connaitre à l'école, puisque Thomas lui payait des précepteurs assermentés privés.
Orion avait un lien très fort avec l'un d'eux, Raven Baskerville. Ce dernier, un quinquagénaire barbu possédant en son visage ce savant mélange de joie de vivre, d'intelligence et de nostalgie était un érudit d'histoire et d'archéologie; il était aussi très bon avec Orion, parce que ce dernier lui rappelait le fils qu'il avait jadis eu... et qui avait péri de maladie.

Ses particularités :

Objets particuliers :