Les Loyalistes, pour faire "simple".

Les Loyalistes

Ces personnes ne sont autres que les membres du camp combattant des « Loyalistes » de la guerre civile d'il y a quinze ans, qui ne s'est pas dissout après les hostilités et a formé la faction du même nom. Les principes de ce groupe sont plutôt simples à première vue : « La démocratie est le système idéal, la tyrannie ne peut être tolérée, et les lois multiverselles sont fondamentales pour le bien-être du Multivers. » Cela dit, il s'avère que Manalal est la figure de proue de cette démocratie que les Loyalistes veulent remettre en place. On peut aisément expliquer cet opinion, qui se base sur la façon dont le Grand Archimage avait dirigé le carrefour du Multivers; il est évident que les toteniens pro-Manalal préfèrent retrouver ce régime puisqu'ils y ont déjà eu affaire, plutôt que de subir un autre gouvernement sans moyen de savoir à quoi s'attendre. Outre ce but, ils veulent également empêcher l'avancée des troupes impériales dans le Multivers afin qu'elles ne prennent pas le contrôle explicite de tous les mondes.

L'organisation hiérarchique de la faction se base sur l'ancienne démocratie, et se résume comme suit :
Il y a la Haute cour de justice, composée des Haut magistrats et dirigée par un président. Les postulants doivent être recommandés par un membre de la Haute cour, puis passer un test écrit suivi d'une entrevue avec le président. La sélection est très stricte, et les Haut magistrats sont réélus tous les dix ans, ceci nécessitant une nouvelle procédure d'admission et une nouvelle recommandation d'un membre pour ceux qui souhaitent conserver leur poste. Cette exigence est facilement compréhensible lorsque l'on se rend compte des pouvoirs qui sont accordés à ces magistrats : chacun d'entre eux peut juger les infractions selon sa propre appréciation, sans que personne ne puisse le contredire, et ils sont à l'origine de la plupart des actions menées par les Cerbères. Seule une session réunissant l'intégralité des Haut magistrats peut briser une sentence, ce qui ne laisse pas de marge d'erreur.
L'actuel président de la Haute cour se nomme Erius Andrew Elister, et il occupe ce poste depuis que la faction a recréé un semblant de hiérarchie dans son organisation. Quelques actes bien pensés mais d'envergure moyenne lors de la guerre civile ont amené ce « jeune homme » à être remarqué par les autres Loyalistes, qui lui ont confié ces fonctions après une réunion relativement longue. Ses preuves faites en moins d'un an, il a conservé le titre et dirige le groupe.
Durant l'ancienne démocratie, les Hauts magistrats étaient les seuls autorisés à voir l'intégralité de la base de données du Haut tribunal; mais cette mine d'or de ressources est désormais hors d'accès. Le réseau d'espions et d'archivistes (etc.) d'Erius a cependant permis de récolter de nombreuses et précieuses informations, incluant une fiche d'identité de chaque membre de la faction. Le statut « d'archiviste en chef » a été créé pour Mayu Hiro, qui a pour tâche principale de renseigner le président de la Haute cour sur n'importe quel sujet, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, sur simple demande de sa part. Elle est en possession du moindre détail contenu dans les rapports de ses confrères Loyalistes.
Les Cerbères, mentionnés ci-dessus, ont le statut de bras armés de la Haute cour et de forces de l'ordre (dans la mesure du possible), un peu à l'image des Gardiens d'avant. Ils voyagent souvent de par le monde à la recherche des fugitifs, et ont à leur disposition un impressionnant arsenal (dont ils n'ont techniquement pas le droit de se servir). Aucun besoin de mandat ou autre pour agir, ils sont libre; seulement, si le tribunal juge les méthodes utilisées comme étant erronées ou s'ils ramènent un innocent avec eux, les Cerbères peuvent être sanctionnés.

Le village Loyaliste est caché au coeur des restes d'un ancien cuirassé interstellaire de la flotte totenienne. Cette cité est le centre névralgique des opérations de la faction contre l'Empire, et on y trouve la plupart de ses membres. Erius lui-même y demeure, même s'il lui arrive fréquemment d'aller directement sur le terrain.