Pour un ange déchu, rien ne vaut la douleur...

Trois hommes fendaient la foule, se dirigeant prestement vers Aya. Le plus grand des trois, au centre, arborait timide barbe de trois jour d’un gris acier et quelqu’un qui l’aurais observé d’assez près aurait rapidement remarqué les lourde cerne qu’il avait sous les yeux : cet homme la n’avais pas du avoir beaucoup de temps pour dormir ou même se raser depuis quelques jours. Les deux autres, plus carré, semblaient moins nerveux et plus reposés. Ce qu’on ne pouvait pas savoir, même en les regardant de près, c’était qu’ils avaient passé les trois derniers jours à arpenter les bars et à se la couler douce alors qu’ils étaient sensés travailler aussi dur que leur supérieur direct.
Quand tous trois eurent atteint les environ de la jeune fille, le plus grand des trois sorti une pair de lunette de sa poche et les mis sur son nez, observant attentivement Aya. Lorsqu’il eut l’aire satisfait et les retira, c'est-à-dire au bout d’une dizaine de seconde, ses deux acolyte s’était stratégiquement placé autour de leur cible, juste dans l’alignement des potentiels issus de secours.

Pourtant, lorsque la jeune fille tenta de se soustraire à la conversation en s’enfuyant, elle se retrouva nez a nez avec l’un des trois hommes qui s’était placé juste dans l’axe de retraite. Quand le loup géant se mis à grogner et que la cible le fit taire, le plus grand des trois hommes s’avança d’un pas en souriant.

Pendant que son supérieur expliquait la situation, le troisième des hommes, celui qui ne se trouvait pas juste en face de la jeune fille, avait sortit un petit appareil et c’était mis à parler dedans assez rapidement, tout en gardant les yeux braqués sur l’animal qui semblait toujours nerveux malgré les ordres de sa maitresse.
Sa voix était très basse, mais en tendant un peu l’oreille on pouvait distinguer qu’il s’adressait au reste de leur équipe qui s’était disséminer dans la ville. La cible ayant été appréhendé, il ne servait plus a rien de rester en post et d’attendre qu’elle apparaisse.
Si tout se passait comme prévu, un véhicule n’allait pas tarder à arriver pour les récupérer et les amené dans un autre monde, Machina. Comme la mission n’était pas particulièrement officiel, le transporteur serait un simple camion anti-grav’ déguisé en camion de livraison. En revanche, l’intérieur serait une sorte de compromis entre un salon, pour que les personnes transportées soit à l’aise, et une cellule, car il était impossible d’en sortir.

Dans la jeune femme releva la tète, son visage avait changé du tout au tout. Du moins c’est ce qu’il semblait : en réalité, seules les yeux s’étaient métamorphosées. Ceux qui se trouvaient a présent dans les orbites d’Aya aurais pu appartenir a un démon s’en que personne ne s’en étonne. Mais peut être était-ce vraiment les yeux d’un démon ?
L’effet fut immédiat : dans la seconde qui suivit, les deux gardes qui se trouver juste a coté de la jeune fille reculèrent d’un pas, leur yeux trahissant une très forte envi de fuir le plus loin possible mêlée à la certitude que s’ils le faisaient ils perdraient très certainement leur post. La décision ne fut pourtant pas difficile, et les deux gorilles s’éloignèrent en courant. De plus, les rares personnes qui s’intéressaient un temps soit peu au petit groupe ne purent s’empêcher de crier a la vu de ce regarde venu du fond des abysses. Il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que le chaos ne s’empare de la petite rue.

A ces mots, l’homme se mis en garde, confiant en ses capacité martial. Il ne recula cependant pas d’un millimètre, ce qui lui aurait assuré une meilleure défense. Céder du terrain alors qu’on affirme être en mesure de rivaliser sans problème lui paraissait en effet illogique. Il ne sortit pourtant aucune arme. Une fois encore, il aurait trouvé cela illogique de sortir une arme alors qu’il affirmait vouloir calmer le jeu.

Alors que la jeune femme s’élançait toutes ailles dehors sur la seule personne qui lui tenait tète, une lumière éblouissante se mit à irradier de ce dernier. Apres ce flash aveuglant, les passant hystérique pure découvrir en lieux et place du combattant fatigué une créature assez rare, même pour Totena : un véritable ange. En soit, son physique n’avait pas changé, mais a présent une double pair d’ailes ornaient ses omoplates et une auréole scintillait a une dizaine de centimètre au dessus de son crane. Il avait conservé sa position de garde mais avait tout de même lever le bras, stoppant l’uppercut avec un minimum d’effort.

Pour illustrer ses paroles de paix, l’ange relâcha sa prise sur la main de la jeune fille et laissa tomber ses bras le long du corps. Sans la moindre garde, il était à la merci d’un possible attaque. Cependant, il se refusa à faire le moindre pas en arrière, signe de défaite.
Pendant ce temps, la petite troupe accompagner du camion chargé de ramener Aya continuait de s’approcher du lieu de l’affrontement, ignorant le flux de la foule ainsi que ses hurlements. Ils seraient sur place d’ici quelques minutes et il serait alors temps d’en finir avec cette mission : la cible serait appréhendée une bonne fois pour toute et amener sur Machina. Même si deux de leurs collègues s’étaient enfuit (ces derniers ne resterais probablement plus très longtemps des collègues), le reste de l’escouade avançait sereinement : c’était le capitaine Michel qui se trouvait sur les lieux et personne n’avait pu l’empêcher d’arriver a ses fin depuis qu’ils le connaissaient.

Ce fut tout ce qui Michel fut capable de dire lorsque le genou de la jeune femme s’enfonça dans le creux de son estomac. Il lui fallut une dizaine de seconde pour que la douleur s’estompe et qu’il puisse se redresser : elle ne plaisantait pas. Pourtant, il était évident qu’il ne s’agissait que d’un simple coup de semence, dont le but était de prévenir du danger et non de blesser. Sentant le danger grandir d’instant en instant, l’ancien chef de la milice divine pris une décision qu’il allait probablement regretter plus tard : pour ramener la cible a monsieur Valo, il valait mieux prendre le risque d’être blaiser plutôt que de blesser la jeune fille. Ainsi, Michel décida de ne pas recourir à la puissance d’un archange face a cet ange déchu.

Illustrant sa parole par des actes, il replia ses ailes et pris une position de garde très particulière. Cette dernière était virtuellement impassible mais permettait à celui qui l’adoptait de profiter d’une forte mobilité. Ainsi, Michel n’aurais aucun mal a couper toute retraite a son adversaire qui serait finalement contrainte de se laisser faire. Pourtant, un combattant aguerri pouvait déceler une faille dans cette défense : pour s’assurer un mouvement optimal, les jambes n’étaient que peu protéger et formaient donc une cible idéale. Encore fallait-il reconnaitre ce point faible.

La douleur envahit tout le corps de l’archange. Même si seule sa jambe avait été touchée, sa constitution était tout autre que celle d’un humain : contrairement aux êtres vivants classiques, il ne disposait pas vraiment d’organes, de système nerveux, de muscles, … Il n’était constitué de d’énergie divine matérialisé. Ainsi, son corps ne formait qu’un unique bloque homogène et la blessure d’un point de ce corps entrainait une profonde douleur dans l’intégralité de l’être. En revanche, n’être constitué que d’énergie a bien des avantage : la guérison est rapide, il n’y a jamais de séquelle et la mort est très loin.

« Et maintenant, empêche moi de partir, alors que tu ne peux plus marcher !!
Je pense que tu vas avoir un gouter, mon bébé... »

Déployant ses quatre ailes, Michel s’éleva d’une vingtaine de mètre dans les airs avant d’étendre ses bras en crois, implorant le ciel de le libéré de ses chaîne et de libéré la puissance d’un véritable archange. Une lumière plus forte que celle qui était apparue lorsqu’il avait dévoilé ses ailes émana de lui, telle l’apparition d’une nouvelle étoile dans le cosmos.
Se reposant au sol, tranquillement, il fit fasse a la jeune démone qui venait de lui briser la jambe. Cependant, elle aurait a présent du mal a réitéré cet exploit. En effet, l’archange Michel, chef de la milice divine, venait de revêtir une armure médiévale composée de plates tantôt dorées, tantôt immaculées. Dans sa main siégeait une longue lame à double tranchant. Malgré le fait que sa transformation soit terminée, le halo de lumière ne s’était que peu terni et quiconque le regarderait serait ébloui par tant de lumière.
Sans attendre, il se précipita alors d’un battement d’aile vigoureux vers son adversaire pour lui assener un coup de taille dévastateur. Cependant, le loup de cette dernière étant sur la trajectoire, ce fut lui qui reçu le premier assaut. Sans se soucié des blessures de l’animal, Michael fondit sur l’ange noire pour la neutraliser une bonne fois pour toute. Il n’était plus temps de discuter !

Un hurlement s’éleva dans les airs. Ce cri aurait déchiré jusqu’à l’âme de toutes les personnes présente si la place où les deux anges se trouvaient ne s’était pas déjà vidée quelques temps auparavant. Dans ce cri se mêlait toute la douleur de l’univers avec toute la rage que pouvait contenir le cœur d’un ange. Il y avait des limites à ne jamais franchir quand on affrontait un ange si l’on voulait rester en vie. Visiblement, l’une de ses limite était de le transpercer de par en par. Bien qu’il ne soit composé d’aucun organe, son être même avait été blessé, et il ne pouvait le supporter.
Libérant toute sa fureur, Michel frappa violement la jeune femme. Le coup avait été suffisant pour extirper le bras qui l’avait transpercé mais aussi pour incruster sa cible dans le mur du bâtiment de plus proche. Le jeu était définitivement terminé. Les ordres avaient été clairement donnés : il fallait ramener la jeune fille sans lui faire de mal. Dans l’état actuel des choses, l’archange se contenterais de la ramener en vie, quoi que …
Puisant des les réserve au plus profond de son être, Michel s’élança droit vers la démone. Il n’était plus question de battre l’air de son fer et le temps était venu d’user d’une attaque d’estoc presque mortelle. Plaçant son arme dans le prolongement exacte de son bras, lui-même dans le prolongement du reste de son corps, il fondit sur sa proie toujours encastrée. A l’aide de puissants battements d’ailes et d’énergie surnaturel, il accéléra jusqu'à rendre théoriquement impossible toute déviation.
LA cible exacte était le poumon droit : aucune chance de toucher le cœur par erreur et de tuer la victime sur le coup mais l’organe était suffisamment vital pour qu’une blessure ici termine le combat. S’il s’était agit d’un véritable ange, la cible n’aurait que peu d’importance, mais là il avait à faire a une jeune fille possédée et donc toujours doté d’organes plus ou moins vitaux. Dans une fraction de seconde, tout serait terminé !

Comment avait il pu se faire surclassé comme ca ? Michel était encor en état de se battre mais le combat tournait en sa défaveur : il avait le dos en sang et deux de ses ailes étaient brisées. S’aidant de son épée pour se relever, il se retourna vers la jeune fille, la mine sombre. C’est alors qu’il les vis, et son visage retrouva des couleurs. Il du même se retenir pour ne pas rire.

Ceux que l’archange avait aperçu quelques instants auparavant n’étaient autres que ses hommes qui avaient fini par arriver. Profitant du temps que leur avait accordé le discours de leur supérieur pour prendre position, ils firent tous feu au même instant lorsque l’ordre fut donné. Un déluge de balle a petit calibre rempli de narcotique s’abattit alors sur la démone et son loup. La donne avait changé, et même si tous deux ne sombraient pas dans un coma artificiel, ils ne seraient plus capables de se défendre efficacement contre un groupe de mercenaires entrainé.
Les choses devrait être plus simple a partir de maintenant, il suffisait de transporter la jeune fille devenu inoffensive jusqu'à un portail vers Machina puis de la conduire devant le patron. Bien que cette mission relativement simple ait mal tourné, il ne faisait maintenant aucun doute qu’elle serait couronnée de succès.
Alors que Michel était assisté de deux hommes pour l’aider à marcher vers leur véhicule, cinq des mercenaires se dirigèrent vers la jeune fille pour la soulever et la placer à l’arrière du fourgon tandis que cinq autres faisaient de même avec l’énorme bête qui l’accompagnait.