Présentation de Manalal [validé]

Manalal a passé ses 11'000 premières années dans les Terres Oubliées, soit 1’000ans sur l’île du temps puis 10’000ans sur le continent. Il est le fils d’un dragon blanc ayant pris une forme humanoïde, et d’une Lioriel. Il possède donc de ce fait le patrimoine génétique des Lioriels, ancêtres de toutes les races magiques de ce monde, et le potentiel magique d’un dragon, l’une des entités ayant jadis créée ce monde. Aujourd’hui, les Lioriels ont disparu, remplacer par les Grands Ordres, composés de diverses races magiques telles que les Elfes, les Nains ou les Mages noirs. Pourtant, les Grands Ordres ont depuis longtemps entamé une chute vers leur extinction, ces derniers ayant perdu l’envie de progresser et se reposant sur leur gloire passé. Ce sont donc les Humains et les Orcs, puissances montantes, qui règnent à présent sur ce monde, tout en ignorant totalement l’existence des Ordres ou même de la magie.

Manalal est un vieil homme à la haute stature (environ 1,95 mètres) arborant une chevelure et une barbe immaculée. Ces deux attributs capillaires sont d’une longueur inhabituelle ; en effet, sa barbe lui arrive au milieu du torse et un anneau d’or l’enserre quelques centimètres sous la pointe du menton, tandis que les plus longue mèches de ses cheveux raides atteignent la ligne de sa ceinture. Son corps semble frêle conformément à son grand âge et à sa faible carrure, mais il n’en est rien : Manalal dispose encore d’une musculature développée et parfaite pour la précision et la rapidité des mouvements. En revanche, les années pèsent tout de même sur sa force brute et sur son endurance, qu’il compense généralement à l’aide de sa magie. Sa chair n’est marquée de nulle cicatrice ou de tatouage, et est d’une couleur plus claire que la normale, probablement en raison de la nature de son père. Tous ces tons blancs font pourtant ressortir ses yeux ; des yeux pénétrants et calculateurs, colorés d’une multitude de couleurs dorées, semblant analyser en profondeur tout ce qui passe a leur portée.
Juste au dessus de ses yeux, un fin diadème de diamant ciselé vient parfois orner son front, symbole à la fois de la haute fonction qu’il occupe actuellement et de celle qu’il occupait jadis dans les Terres Oubliées. De plus, sa place de membre de la Haute Cour de justice de Totena lui impose le port de la toge blanche et or (représentant la noblesse et la pureté nécessaire pour juger sans faillir). Il porte également très souvent une longue cane d’ébène, en souvenir du temps ou il voyageait avec son bâton de marche.
En dehors de ses fonctions officielles, Manalal aime à porter tout type de vêtements, allant du costume luxueux à la tenue de voyage qu’il affectionne particulièrement, l’ayant porté de longues années durant dans son ancien monde. Mais il ne se contente pas de changer d’habits ! Manalal change également fréquemment d’apparence physique, quelle qu’elle soit, pour passer incognito, prenant alors le nom de Nicolas Ilion.

Manalal est un homme particulièrement calme et posé. Bien que son esprit soit toujours en activité, il prend le temps d’analyser tout ce qui passe à la portée de sa compréhension sans le moindre empressement. Ce grand calme le fait même parfois passer pour austère et taciturne, mais il sait retrouver de l’énergie quand la situation l’exige, devenant un leader au grand charisme (Il n’a malheureusement pas eut beaucoup l’occasion de le faire ces derniers temps, aucune situation n’attirant particulièrement son attention). Il considère que tout acte doit être basé sur une réflexion, et jamais guider par les émotions ou l’instinct, du moins en ce qui le concerne. Pour cela, il est très peu belliqueux puisque l’agressivité lui semble être l’un des instincts les plus vils (cela ne l’empêche pas de se battre si le besoin s’en fait sentir et que le combat est dicté par une réflexion). Il est pourtant une chose que Manalal exècre encore plus que les instincts, et il s’agit de l’ignorance et de la bêtise. Pour lui, la connaissance est un idéal absolu, qui dépasse de loin la simple considération de puissance ou d’utilité. Il est prêt à tout pour accomplir l’objectif de sa vie : posséder et comprendre l’intégralité des savoirs possibles dans le Multivers et en dehors. Cette tache titanesque ne sera jamais atteinte, et il en est conscient, mais il reste persuadé qu’il reste théoriquement possible de devenir omniscient. Sa soif de connaissance va même jusqu’à ses rencontres, durant lesquelles il scrute ses interlocuteurs pour en apprendre un maximum à leur sujet en se basant sur tout ce qu’il peut ressentir. De plus, Manalal révèle rarement ses véritables intentions et reste souvent dans le domaine de la manipulation. Cette manipulation n’est pourtant jamais gratuite et a toujours un but ; parfois il s’agit de tester la sagacité d’un individu, parfois il s’agit d’amasser plus de savoir, d’autre fois encore il s’agit de nuire ostensiblement à autrui. En effet, Manalal est un être profondément égoïste qui ne vis que pour ses propres objectifs, le reste passant après. Cela ne signifie aucunement qu’il ne fait rien de bon pour ses proches, mais plutôt qu’il y trouve toujours son compte.

Il y a de cela douze milles ans, un des tout puissant dragons blancs prit une forme humanoïde pour vivre avec une Lioriel sur l’île du temps, continent le plus gorgé de magie que la planète ai porté. De leur union naquit Manalal. Les dragons n’étant pas a proprement parlé vivant, ils n’ont aucun patrimoine génétique à transmettre à leur descendance, aussi le nouveau né était il en tous points un Lioriel et non un hybride difforme. En revanche, une partie de la magie pure à la base de son géniteur s’insinua dans le nouvel être, le vouant à disposer d’aptitudes magiques hors-normes. Le jeune garçon développa en effet une attirance pour la magie inhabituelle qui dépassait de loin celle de ses condisciples. Dès qu’il eu atteint la majorité, il parti dans les montagnes développé ses capacités tout en s’investissant dans des recherche sur la nature même de la magie.
A l’aube de ses cent cinquante ans (les Lioriel ayant une espérance de vie de l’ordre de deux cents ans), Manalal parvint à briser une barrière que nul n’avait jamais franchit : celle qui sépare la magie de la vie au sein d’un être. Dorénavant, les réserves magique et vital du jeune mage serait lié et il pourrait a loisir convertir l’une en l’autre, lui assurant du même coup l’immortalité (car la magie se renouvelle a l’infini). Cette découverte aurait cependant été inimaginable, même pour lui, s’il n’avait pas trouvé, au fin fond des monts de l’île du temps, une caverne dans laquelle se trouvait un filon de roche très particulier. En effet, cette roche semblait à tous points de vu être de la magie cristallisée ! Les études qu’il mena sur ces roches furent d’ailleurs à l’origine d’une grande partie des futures découvertes de Manalal.
Quand, vers cinq-cents ans, Il parvint enfin à extraire du filon un minerai d’une pureté presque total, il s’empresse d’en expérimenter les capacités. De ces testes résultèrent cent ans plus tard les trois grandes pierres ainsi qu’il élixir aux propriétés quasi-illimité.
Aussitôt après cette découverte, Manalal s’atèle pour la première fois a une tache d’utilité commune : la destruction des démons ! Pour ce faire, il commence, comme a son habitude, par étudier des spécimens démoniaques dans le but d’en comprendre le fonctionnement intrinsèque. En seulement quinze ans, il parvint à comprendre une grande parti de l’essence de ces êtres et théorisa qu’il était possible d’enfermer un démon dans un corps vivant dépourvu de magie pour sceller leurs pouvoirs. Les seules créatures connues à cette époque capables de servir de réceptacles à un démon tout en étant dépourvues de capacités magiques n’étaient autre que les humains. Manalal entreprit donc d’enfermer des démons dans des corps d’humain capturé pour l’occasion. La force des démons étant ce qu’elle est, l’esprit des cobayes fut réduit à néant, laissant le control total de l’enveloppe à la créature démoniaque.
Pour confirmer l’efficacité de son processus, Manalal s’occupa de ces semi-démons comme s’il était des humains, leur fournissant nourriture, foyer, et tout ce qu’il pouvait demander. Tout comme les humains capturés, les semi-démons n’étaient pas libres de leur mouvement : ils étaient maintenus dans une sorte de réserve d’une vingtaine de kilomètres carrés où le mage pouvait à loisir étudier le fruit de ses expériences. Pourtant, ces créatures ne semblaient pas apprécier outre mesure les soins que le prodiguait le mage et, peut de temps après que ce dernier ait atteint ses sept cent vingt-six ans, ils se soulevèrent en grand nombre et parvinrent même à s’évader en emportant avec eux l’une des trois précieuses grandes pierres de Manalal !
Ne cédant pas à la colère, le mage décida de se forger une lame capable d’enrailler efficacement toute futur opposition qui pourrait se dresser face a lui. Pour ce faire, Il se procura du liorium, l’un des métaux les plus résistants qui soient tout en étant d’une légèreté sans pareil. Cependant, Manalal restait un mage, même s’il était particulièrement doué dans le maniement des lames. Ainsi, il ajouta quelques fragments des pierres qu’il avait découvertes pour former un alliage renfermant une puissance magique hors du commun.
Apres ces événements, Il préféra cesser ses recherches sur les démons et concentra toutes ses ressources sur l’étude d’une étrange théorie qui avait récemment germé dans son esprit : et si il existait autre chose en dehors du monde ? Si les Terres Oubliées n’étaient qu’une infime partit d’un tout infiniment plus important ? Pendant plus de deux-cent ans, Manalal travailla sans relâche sur ce problème pour finir par penser qu’en déployant une énergie suffisante en un point unique de l’univers, il était possible d’un percer un passage, une sorte de faille vers l’extérieur. Ainsi, le jour de ses neuf-cent quatre-vingt-seize ans, Il s’enferma dans son laboratoire pour tenter de traverser la limite du monde. Malgré tous ses efforts, Manalal fut incapable de briser la réalité de façon ponctuelle. Cette expérience se soldat donc par un échec.
Cinq ans après cet essaie infructueux, de légers éclaires magiques furent repéré à plusieurs endroit de l’île du temps. Les lioriels n’y prirent pas garde dans la masure ou il ne s’agissait que de magie, l’essence même de leur puissance. Pourtant, ce qui n’était que de petits éclairs devinrent en peu de temps de véritables perturbations néantiques. Quand le premier lioriel trouva la mort a cause de ces anomalies, la panique se répandit comme une trainé de poudre. Personne ne savait ce qui se passait, mais tous étaient persuadé que ce n’était rien de bon. Les plus grands scientifique et les plus grands mages s’unirent donc pour identifier le phénomène, Manalal a leurs cotés. Il fallait faire au plus vite pour que le grand conseil des lioriels puissent délibéré sur la marche a suivre en connaissance de cause. Au bout d’une année pleine, ce conseil put enfin ce réunir.
Rapidement, deux grands groupes se formèrent. D’un coté, les anciens prônaient la résistance et l’étude du phénomène pour sauver l’île. De l’autre, les élèves voulaient abandonner la patrie de leurs ancêtres dans l’espoir de sauver l’avenir de leur race. Quelle ne fut pas la surprise des anciens de voir leur leader, le grand mage Manalal, prendre le parti des élèves ! En effet, ce dernier avait compris que même si sa tentative de percer l’univers avait échoué, elle avait été suffisante pour ébrécher la réalité et la rendre instable au point de menacer l’existence même de l’île du temps. Quand il exposa le ses conclusions au conseil, très peu le crurent et beaucoup d’ancien affirmèrent qu’il avait perdu la raison sous prétexte que nul n’était capable de fragiliser le monde a se point.
Peu de temps après, Les élèves prirent la lourde décision de quitter leur île natale contre l’avis du conseil. Une armada de plusieurs centaine de navire furent alors affrétés et un départ fut prévu pour l’année suivante, le temps de préparer des vivres et des matériaux de construction pour le futur foyer, ainsi que de former des marins tout en engageant des capitaines. Pour l’unifier, la flotte avait besoin d’un dirigeant et d’un amiral. Ce fut Manalal qui fut choisi pour ce poste grâce à sa grande sagesse et sa haute intelligence. Le jour du départ, Manalal embarqua dans le plus majestueux des navires en emportant à son bord le résultat de siècle de recherche, dont une de ses grandes pierres, son épée et ses élixirs. La dernière de ses pierres fut confiée à son plus fidèle disciple, Inolian, qui avait choisi de rester avec les anciens, pour le protéger lui ainsi que le reste des lioriels.
Quand ils accostèrent sur le continent, Les élèves cherchèrent un lieu où s’installer et se fut Manalal qui leur désigna une étendu de plaine et de foret dans le Nord des Terres Oubliées. Rapidement, la civilisation des élèves s’implanta profondément dans sa nouvelle terre d’adoption. Au cours du temps, leur nom évolua ; D’abord élèves, ils devinrent les elves, puis les elfes. Manalal resta avec les elfes pour les guider pendant un demi-millénaire, avant de les quitter pour explorer le monde en quête de nouveaux savoirs.
Après une absence de plus de mille ans, Manalal refit surface avec une puissance magique telle qu’il lui devenait impossible de la dissimuler. Il ne s’agissait pas d’une simple émanation d’énergie : celui qu’on surnommait maintenant l’archimage dégageait tellement de magie que n’importe quel être capable de ressentir un temps soit peu la magie pouvait le localiser, et ce où qu’il soit dans toutes les Terres Oubliées. Renouant quelque relation avec ses anciens compatriotes, Manalal disparu de nouveau pour un millier d’années, étudiant sans répits l’art de la dissimulation magique jusqu'à en tirer la quintessence.
A l’âge canonique de trois milles cinq-cents ans, L’archimage pris la décision de tester sa nouvelle capacité de dissimulation en créant une déflagration magique contenant la moitié de l’énergie présente dans son corps. Comme prévu, le reste de son pouvoir fut capable de contenir l’explosion et de la faire passer inaperçu, même au mage les plus puissants. C’est à partir de ce jour que Manalal commença à influencer la géopolitique globale du continent. Fondant une société secrète baptiser l’œil d’or, il intervint dans l’édification des majestueuses cités naines, dans le rapprochement entre certain elfe et les dragons rouges, dans la création de deux nouveau grands peuples adepte de la magie blanche et noire ainsi que dans la conquête des terres oubliées par les orcs, repoussant les elfes dans leur première demeure.
Quand il devint évidant que les orcs seuls ne seraient jamais capable de lui apporter ce qu’il cherchait, il parti vers l’Est à la rencontre des humains dont il convainquit une partie de l’accompagner pour s’installer dans les Terres Oubliées.
Après tant de rencontre et de manipulation, Manalal ne pouvait que laisser sa trace dans l’Histoire. Pour beaucoup, le nom de Manalal est devenu sacré au point que prononcer son nom est proscrit, le titre de Grand Archimage lui étant préféré. Dans bien des mythologies, il est devenu un dieu, lié le plus souvent au savoir, à la sagesse et au temps qui passe.
Il y a maintenant mille ans, Manalal réitéra son expérience de jeunesse, celle-là même qui avait jadis anéanti l’île du temps. Seulement, cette fois, il disposait d’installations bien plus sûres et, surtout, de pouvoirs bien plus grands. Dans son palais flottant au dessus de l’atmosphère, il prépara tout ce qu’il avait l’intention d’emmener avec lui, comme son épée, sa tenu d’archimage ou son armure de combattant, au cas ou. Quand tout fut prêt, quatre-vingt-dix pour cent de la magie de l’archimage fut déversés en un point infime, y créant une brèche. Seulement, cette fois, le reste de la toile du réel était restée intacte, garantissant la stabilité de l’univers.
Profitant du passage, Manalal devint l’un des rares voyageurs à avoir ouvert leur propre faille. Découvrant avec bonheur une multitude de nouvelles possibilités, l’archimage usa de tous les moyens à sa disposition pour explorer et comprendre le plus possible de monde. Il consacra donc cinquante ans à l’exploration de contrés aussi divers que Amestris (où il prit le temps de discuter longuement avec un certain Hohenheim), Star Wars (il y découvrit d’ailleurs les secrets de la force) ou même Tenebrus (où il discuta longement avec un écrivain de romans d'horreurs particuliairement inspiré).
Pourtant, ces voyages ne lui fournissait pas le savoir qu’il recherchait tant, et la voie de la haute magistrature lui sembla alors un moyen idéal de manipuler le multivers pour le mener vers la connaissance suprême. Aujourd’hui, il est le président de la Haut Cour de justice de Totena, ce qui ne l’empêche pas de continuer ses voyages (en se faisant appelé Nicolas Ilion) quand son travail le lui permet.

Manalal dispose de pouvoirs largements supérieurs à la normale, et certains pensent même que sa puissance est illimité. En réalité, il possède bel et bien une limite, mais elle est tellement élevée qu’il ne l’atteint jamais. Il est capable de faire quasiment tout grâce à sa magie, de la téléportation à l’arrêt du temps en passant par la métamorphose. Son pouvoir est néanmoins limité par sa concentration. En effet, le grand archimage est incapable de concentré sa magie au-delà d’un certain point, même si ce point est bien au-delà de la limite de bien des gens.
Il faut également noté que sa position de président de la Haute Cour de justice de Totena lui assure une influence non négligeable sur beaucoup d’aspect de la vie à Totena.

Manalal possède une lame magique qu’il à lui-même forgé il y a plus de dix milles ans. Elle dégage tellement d’énergie que n’importe qui, même une personne sensée etre dépourvue du moindre sens magique, ressent sa présence si elle quitte son fourreau.
Il est également le propriétaire d’un tenu complète, mélange de cristal et de tissu à base de liorium, qui amplifie encore sa puissance magique quand il la revêt.